DOCUMENTS.
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mars mil six cent soixante-quinze, etc. Plus ladite damoiselle Molière cède aussi auxdits sieurs marguilliers, audit nom, tous les arrérages qui sont dus et échus desdites deux cents livres de rente depuis qu'elle a droit d'en jouir, etc., lesquels arrérages échus et qui seront perçus à l'avenir, à toujours, desdites deux cents livres de rente, seront employés à perpétuité par lesdits sieurs marguilliers, audit nom, au profit des pauvres honteux de la Charité de ladite paroisse Saint-Paul * et des pauvres enfants des petites écoles de ladite Cha­rité , ès mains du secrétaire de la compagnie d'icelle Charité et sous ses quittances, pour l'exécution et accomplissement de l'intention de ladite défunte damoiselle Béjard et en conformité de sondit testa­ment, etc. ; et au moyen du présent contrat, ledit testament de ladite défunte est exécuté de la part de ladite damoiselle Molière et dudit sieur Cardé, èsdits noms, à cet égard. A ce faire est intervenu et fut présent messire André Hameau, conseiller du Roi en sa cour de Parlement, docteur en théologie de la maison et société de Sorbonne, et curé de ladite église et paroisse Saint-Paul, lequel a eu le présent contrat agréable, et en a consenti et consent l'exécution en tout son contenu, etc. Fait et passé à Paris, au bureau de ladite église Saint-Paul, l'an mil six cent soixante-dix-sept, le mardi avant midi seizième jour de mars, etc.
L
1677. — 28 mai.
LETTRES DE RATIFICATION DU CONTRAT PASSÉ ENTRE LA VEUVE DE MOLIÈRE ET LES MARGUILLIERS DE ^SAINT-PAUL.
Archives de l'Administration de l'Assistance Publique. Hôpital général, n° 692.
Louis, par la grâce de Dieu, Roi de France et de Navarre, à tous ceux qui ces présentes verront, salut. Nos chers et bien-amés les
1. La paroisse de Sainte-Marguerite, faubourg Saint-Antoine, était alors réunie à la paroisse de Saint-Paul. Le 16 mars 1718, par partage passé devant Le Chanteur et Savalette, notaires au Châtelet, entre les marguilliers et le curé de Saint-Paul, d'une part, et le curé et Ies marguilliers de Sainte-Marguerite, d'autre part, «attendu la séparation de ladite paroisse Sainte* Marguerite d'avec celle de Saint-Paul, » il est délaissé aux écoles de Sainte-Marguerite, cinquante livres de rente sur les deux cents livres données en 1677 par la veuve de Molre, en exécution du testament de sa sœur; mais les noms de Madeleine et d'Armande Béjard ne paraissent plus dans cet acte de partage. {Archives de V Administration de l'Assistance Publique. WpUal général, n» 692.)